jeudi 11 novembre 2010

Waves Machines chronique pour Tsugi

Wave Machines Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
13-08-2010
Wave if you’re really there (Neapolitan/Guess What)

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Wavves, The Shortwave Set, The Wave Room, The Wave Pictures, au bout d’un moment, on a fini par se noyer dans un ruisseau : trop de groupes surfaient sur la vague du patronyme maritime sans être le raz-de-marée pop annoncé. Pour les Wave Machines, originaires de Liverpool (le sang des Fab Four coule donc dans leurs veines), il devrait pourtant en être autrement. Mélangeant la fraîcheur tropicale de la scène lo-fi chillwave américaine aux arrangements synth pop 80’s de Cut Copy, et à un art de la mélodie pop qui se retient typiquement british, le groupe pourrait avec son premier album, Wave if you’re really there, fait chavirer bien des coeurs. “You say the stupidest things” a la fraîcheur poétique de groupes de twee pop oubliés (Lotus Eaters, Atzec Camera), “I go I go I go” est un tube renversant comme si Phoenix nageait un crawl avec Gorillaz et MGMT. Le désabusé “Punk Spirit” (“Where is my punk spirit when I need it ?”) évoque un Pete Doherty animé de la verve ironique d’un Morrissey. Il n’y a bien que les Anglais qui savent faire ça : de la pop qui fait bouger les pieds en même qu’elle nous inonde d’une vague mélancolie. (Violaine Schütz)

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